Syphonie pour orgue trouve son origine dans le bruit du vent sur les plaines islandaises. Cette œuvre est à la fois sculpture – en tuyaux de pvc servant habituellement à l’évacuation des eaux – et instrument de musique – permettant à l’artiste d’expérimenter la spatialisation du son, enregistrant et diffusant simultanément le son ambiant. La Galerie Haute du Palais de Tokyo est vue par l’artiste comme un cairn, amas de pierres ancré dans le sol et s’élevant vers les cieux. En réponse, Syphonie pour orgue évoque à la fois les éclairs qui déchirent le ciel et les racines qui s’enfoncent dans le sol.
Daria de Beauvais et Catherine Strasser, commissaires de l’exposition Meltem.
Syphonie pour orgue takes its origin from the sound of wind blowing across Icelandic plains. This work is both a sculpture— with PVC pipes continuously draining water— and a musical instrument— allowing the artist to experiment with spatial music while simultaneously recording and producing ambient sounds. The artist may have seen the Galerie Haute du Palais de Tokyo as a cairn, as a pile of stones anchored in the ground yet lifting up towards the skies. Consequently, Syphonie pour orgue evokes both lightening tearing into the sky and also roots thrusting into the earth.
Daria de Beauvais and Catherine Strasser, curators of the exhibition Meltem (translated).
Crédit photo : André Morin