Sfumatophonie, 2017

L’exposition dans son ensemble joue sur la notion du Sfumato cher à Léonard de Vinci avec certaines salles dans l’obscurité, mais également avec l’idée d’écouter les éléments, l’humeur des phénomènes. L’artiste s’inspire des familles d’instruments de musique pour proposer des œuvres en cuivre dont s’échappent des sons de vent, ou encore des pièces sonores à manipuler par des cordes. Les lieux dans lesquels Charlotte Charbonnel expose ses oeuvres tiennent une place prépondérante dans le choix et la réalisation des installations. L’artiste s’est ici imprégnée du festival lyrique de la ville de Saint-Céré et s’inspirer de l’orchestre symphonique.

Au rez-de-chaussée, la lumière naturelle éclaire l’installation Symphonie pour orgue qui se déploie sur tout l’espace et joue avec l’architecture du lieu. D’une architecture faite de tubes en cuivre sort le prélèvement sonore du chant de ces derniers généré par l’œuvre. Des micros font siffler l’intérieur du cuivre et questionnent le spectateur quant à l’origine des sons.
A l’étage, les œuvres vidéos An Elusive Landscape, 48°34’ et Fumerolles sont projetées dans un espace obscur dédié.
Ainsi qu’une installation réalisée in situ «Lyrae obscura» qui propose des cordes tendues qui traversent l’espace et qui semblent rejoindre l’extérieur par un jeu avec les fenêtres de la salle, l’intérieur et l’extérieur. Cette œuvre s’inspire de la lyre et rend ainsi hommage au festival de musique de Saint-Céré.

Extrait du communiqué de presse

 

The exhibition as a whole plays on the notion of Sfumato dear to Leonardo da Vinci with certain rooms in darkness, but also with the idea of listening to the elements, the mood of the phenomena. The artist is inspired by the families of musical instruments to propose works in copper from which wind sounds escape, or sound pieces to be manipulated by strings. The places in which Charlotte Charbonnel exhibits her works hold a preponderant place in the choice and the realization of the installations. Here the artist has taken inspiration from the lyrical festival of the town of Saint-Céré and the symphony orchestra ».

On the first floor, natural light illuminates the installation Symphony for organ that unfolds over the entire space and plays with the architecture of the place. From an architecture made of copper pipes comes the sound sample of their singing generated by the work. Microphones whistle inside the copper and question the spectator about the origin of the sounds.
Upstairs, the video works An Elusive Landscape, 48°34′ and Fumerolles are projected in a dedicated dark space.
As well as an installation realized in situ « Lyrae obscura » which proposes taut ropes which cross the space and which seem to join the outside by a play with the windows of the room, the inside and the outside. This work is inspired by the lyre and pays tribute to the music festival of Saint-Céré.

Extract from the press release
 

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